L'actualité de la crise : DERNIÈRE STATION AVANT LE DÉSERT ! par François Leclerc

Billet invité

Reconnaissons-le, on ne pourra pas dire pour une fois qu’une réunion internationale n’aura produit aucun effet ! La rencontre des dirigeants de la planète à Washington a été l’occasion de telles pressions sur les Européens qu’ils sont immédiatement entrés dans un intense brain storming. Selon ceux qui y ont assisté, on n’avait jamais vu exprimée dans ce genre d’enceinte une telle tension…

Trouver de l’argent pour renflouer les banques et créer un pare-feu financier afin d’empêcher l’Italie et l’Espagne de sombrer ne peut donc plus attendre, mais comment procéder ? Impossible de compter sur le FMI, qui a tendu au contraire la main à Washington, ni sur les émergents, ce qui n’est pas faute d’avoir essayé. Mais les dirigeants des BRICs sont campés sur la ligne selon laquelle chacun doit faire le ménage chez soi. La réponse a été formulée des plus clairement par Gao Xiping, le président du fonds souverain China Investment Corp. : « Nous ne sommes pas des sauveteurs, nous devons nous sauver nous-mêmes ».

Dans ces conditions, il ne reste plus qu’à utiliser l’existant, le Fonds de stabilité (FESF) et, selon les termes d’Olli Rehn, le commissaire européen, de le doter d’un effet de levier plus important. Si des chiffres très conséquents circulent – la base de discussion est de un à deux milliers de milliards d’euros – il faut en premier lieu se mettre d’accord sur un mécanisme.

Il pourrait ainsi être accordé au Fonds une licence de banque, ce qui lui donnerait accès aux guichets de la BCE et reviendrait de manière détournée à actionner celle-ci. Voilà qui éclaire les propos un peu énigmatiques lancés ces derniers jours. Une autre option serait d’en faire une compagnie d’assurance, ce qui serait pour les Allemands une pilule moins dure à avaler, leur responsabilité financière pouvant même ne pas être aggravée dans ce schéma. Mais cela pourrait ne pas satisfaire les marchés.

Ces discussions techniques ont un grand impact politique, qu’il faut aussi mesurer, afin d’être prêt pour le prochain G20, début novembre. Les péripéties ne devraient pas manquer dans les semaines à venir, qui ne pourront pas toutes être gardées dans le secret des cabinets. Première étape, la ratification par le Bundestag, jeudi prochain, de la nouvelle configuration du FESF, socle du dispositif à venir.

La solution qui serait adoptée – si c’est le cas, vu qu’il va falloir forcer quelques mains et consciences – reviendrait à accroître l’intervention des Etats via le Fonds et la BCE, ainsi que leur endettement. Ce qui ne serait pas le moindre de ses paradoxes dans le contexte de priorité adapté à la lutte contre les déficits et la dette publique. Il s’agirait de tenter de calmer le jeu obtenant des taux raisonnables pour ce refinancement des Etats et des banques, en s’appuyant sur le socle de la BCE. Car l’hypothèse assurancielle semble très tirée par les cheveux. A l’arrivée, la dette serait financée par de nouvelles dettes, un grand classique des banquiers. Non seulement leur tire-lire ne serait pas cassée, mais elle serait mieux pourvue.

Ceux-ci se font discrets, et pour cause. Tandis que se prépare en France un sauvetage inavoué de Dexia, sous couvert de la création d’une nouvelle banque de financement des collectivités locales adossée à la Caisse des dépôts et la Banque postale, il a été vivement démenti qu’un plan de recapitalisation de cinq autres banques avait été élaboré et finalement remis dans un tiroir, sous les injonctions de BNP Paribas. Avec toujours le même refrain : « nous ne voulons pas payer pour les autres et, surtout, être montré du doigt devant les marchés ! ». Les banques ne seraient par contre pas opposées à une recapitalisation groupée, à des conditions avantageuses s’entend. Encore une autre décision très politique qui va devoir être prise.

L’Institute of International Finance a de son côté, par la bouche de Josef Ackermann, son président sortant, bloqué toute tentative d’augmenter la décote de la dette grecque, fixée au chiffre de 21% par ses soins en dehors de toute estimation des régulateurs, qui l’ont ensuite avalisé. Et par voie de conséquence de reproduction de ce schéma pour d’autres pays. Un effet domino risquerait de s’en suivre, impliquant la contribution des contribuables. Louable souci que de s’en faire les protecteurs, pour en réalité faire peur aux dirigeants politiques ! Sachant que les banques viennent d’être rétrogradées et de sauveurs devenir à sauver, une nouvelle fois.

Un choix existait qui n’est plus possible. Soit renflouer les banques, soit renflouer les Etats, après avoir pesé quelle était la moins onéreuse des deux options. C’est le mauvais cheval qui a été choisi et il va falloir renflouer des deux côtés. Brillant résultat d’une pathétique course poursuite en marche arrière. Mais déjà se pose la question de savoir si même cela n’est pas trop tard. Et surtout si les dirigeants européens vont être capables de se ressaisir et d’adopter un nouveau montage financier pour se tirer d’affaire.

La morale de l’histoire est que les banques centrales restent les sauveteurs espérés, en tout dernier ressort. Chacune à sa manière et en fonction de ses possibilités, qui se réduisent. La Fed engage un réaménagement des titres de son portefeuille, dont les effets risquent d’être fort maigres. La Banque d’Angleterre envisage de reprendre son programme de rachat d’actifs, également pour tenter de relancer l’économie. Celle du Japon pourrait à nouveau intervenir afin de tenter d’enrayer la hausse du yen, qui pénalise les exportations japonaises. Enfin, la BCE a une mission encore plus impossible, renflouer simultanément les Etats et les banques européennes, qui passent leur temps à se faire des croche-pied. Quelle bande d’éclopés !

107 réponses sur “L'actualité de la crise : DERNIÈRE STATION AVANT LE DÉSERT ! par François Leclerc”

  1. Tout ce beau monde se réunit à chaque fois pour faire la danse du ventre devant le marché.
    Et comme d’habitude, c’est le marché qui mène la danse, … ça peut durer longtemps comme ça.
    Enfin jusqu’à l’épuisement de la danseuse.
    Que peut-on espérer d’une réunion où manque systématiquement le principal acteur ?
    Le marché n’est jamais invité, et pour cause, qui est-il ?

    1. Bonne question.
      Mais comme il a une main invisible, je suppose que c’est Dieu. Forcément.

      Il n’y a que ceux qui veulent croire qui peuvent se laisser abuser. Depuis le temps.

    2. Le marché? Mais c’est bien sûr la partition sur laquelle joue l’orchestre qui fait danser la denseuse! Vous ne voyez que la danseuse, l’orchestre est planqué derrière un rideau…

  2. Plus on veux vous rassurer , plus vous devez être méfiants.
    BNP , tout va bien , on court chercher des sous aux émirats.
    Axa , idem , on à vendu notre activité au Canada pour mieux s’expanser aux émergents.
    Dexia , on cède des actifs pour gagner plus.
    Ing , idem on vend , je ne sais plus quoi.
    Ils vendent tous leurs bijoux de famille.
    Bankrun GOGOGOGOGOGOGO

  3. Si je comprends bien, la solution du défaut « ordonné » de la Grèce est abandonnée au profit de nouvelles aides impliquant un accroissement des dettes souveraines …. et un renforcement des politiques d’austérité. Beau travail et merci l’euro.
    Est-il envisagé de demander un jour des comptes aux instigateurs du traité de Maastricht?

  4. ils vendent leur or pour acheter du papier !
    c’est le plus grand transfert de richesses de l’histoire de l’humanité.

  5. Gérard Majax et Mandrake le Magicien sont des amateurs comparés aux prestidigitateurs de la Fed, de la banque centrale d’Angleterre, de la BCE et de la Banque centrale du Japon!

  6. Dieu merci, il reste une solution: du papier, de l’encre,une rotative et quelques mâles mouvements de menton,avec des belles déclarations auxquelles personne, sauf de rares initiés, les insiders, ne comprend rien et…. pchittt, inondation d’Assignats – pardon de liquidités.
    Les marchés sont rassurés, les « épargnants » ne savent pas qu’ils ne détiennent plus que des billets de Monopoly, è la nave va…( ça c’est en référence à l’inoxydable, l’infatigable Silvio, quel homme quand même….il faudra penser à l’inscrire dans le livre des records)
    Quel spectacle! et on est aux premières loges!

  7. pour les éclopés : au temps ou les faux culs sont la majorité, les culs de jatte sont rois !

    +3% pour le CAC ; on est sauvé, God bless you ! De diou !

    1. J’imagine que ceux qui ont perdu beaucoup vendent de l’or pour refaire du cash.
      J’imagine que ceux qui sont effrayés à juste titre par cette crise achète de l’or.

    2. Ceux qui croient avoir encore de l’or vendent le papier qui le prouve à ceux qui croient en acheter.

      J’attends avec impatience le jour où les nouveaux propriétaires auront la prétention de demander le transfert de leurs lingots sur la base de leurs beaux certificats de propriété…

    3. une opération massive menée par la Fed et d’autres banques (privées et centrales) pour empêcher l’or d’arriver à 2000 dollars ce qui aurait signifié l’explosion pure et simple de Wall Street par une série de failllites en cascade, dont les vendeurs d’or-papier qui ont vendu 80 lingots en carton pour 1 en or dans leur coffre. N’oubliez pas: dans le cours de l’or, l’or en carton est aussi coté, ha ha ha… ce qui permet de le maintenir au plus bas. Bref si vous enlevez l’or de Tout Ankh Carton, l’or physique se retrouverait instantanément à 10.000 dollars. Voici les quatre actions de la semaine passée. Admirez la coordination. Résultat, malgré le 3e plus grand crash de l’histoire de Wall Street (!!!) l’or (qui aurait dû monter en fleche) a baissé… C’est beau la manipulation.

      1) la Fed et les banques ont joué massivement l’or à la baisse et cela avec des billets Monopoly de la Fed!
      2) les garanties à terme sur l’or ont été augmentées de 21%! Cela a forcé les gros à vendre: « CME just hiked gold margins by 21%, silver by 16% and copper by 18% »
      3) les gros hedge funds MP avaient surtout des ETF, et ils ont vendu leur or carton pour récupérer du papier vert de la Fed, ha ha ha
      4) avec le dernier crash du Dow Jones, des banques ont été obligées de vendre leur or (et celui de leurs clients) pour éponger leurs pertes! Lire ici un papier du FT signalé par Mr Maggalan: « European banks are rushing to use their gold to access much-needed dollar funding, in the latest

      De toute manière, avec ce qui va se passer bientôt, le cours de l’or n’aura plus beaucoup d’importance… C’est pour cela que maintenant, en Suisse, vous pouvez payer vos paris en bourse avec des lingots et des pièces en or, lire ici la Tribune de genève. Dans le même genre, Karim nous signale que la très discrète Banque Pictet voit l’or à 3000… lire ici la Tribune de Genève. Le plus drôle est que les banques centrales ont massivement acheté de l’or pour la première fois en 20 ans selon Jack Farchy du FT. D’un côté ils veulent que l’or ne dépasse pas les 2000 dollars et disent que c’est une bulle, et de l’autre ils en achètent en masse

  8. Si comme le dit Paul dans sa dernière interview chez les suisses les politiques (je ne parle pas des banquiers qui font ce qu’on leur permet de faire) savent que le capitalisme est en bout de course, pourquoi s’acharnent-ils à mettre des rustines sur l’énorme ballon de baudruche qu’est devenu le système ?
    Pourquoi toute cette mise en scène ? Pour avoir le temps de construire des radeaux … mais pour aller où ?

    1. Ils attendent peut-être le Pearl Harbor 2.0,

      Déflagration qui féderera les économies qui se barrent en c…sucette autour d’un projet commun : La guerre contre untel.

      Sous sol bien garni de préférence.

      1. C’est ce qui se fait déjà depuis de nombreuses années, cela n’a nullement ralenti le processus d’autodestruction du système, au contraire. Une guerre de plus ici ou là n’y changera rien. Quant à une guerre à plus vaste échelle, les US n’en ont plus les moyens. (voir le dernier article de dedefensa à ce sujet qui résume très bien la situation.)

      2. Croyez vous que l’inefficacité de ce choix suffira à les dissuader ?

        Nous avons des hommes qui ne veulent pas lacher les manettes, mais qui n’ont plus d’idée, plus de projet.

        Et la violence est l’échapatoire le plus fréquent dans ce cas là.

      3. @Pierre-Yves

        Quant à une guerre à plus vaste échelle, les US n’en ont plus les moyens. (voir le dernier article de dedefensa à ce sujet qui résume très bien la situation.)

        Ah bon, oh bé si dedefensa l’a dit, évidemment…
        Mais dis moi, dedefensa.org argue (argh…) de cette impossibilité US pour contredire les affirmations alarmistes de Quatrepoint reprises dans Marianne et use pour cela de l’argumentation d’un think-tank ricain influent financé par le Département d’État, le Center for Strategic and Budgetary Assessments, organe évidemment destiné à promouvoir les dépenses militaires et le CMI US, non ?
        Think-tank quasi-officiel du Pentagone comme des neocons militaristes qui, pour l’anekdot, présente la particularité d’avoir maintes fois utilisé les services de l’incroyable expert-bidonneur français, mais authentique imposteur, Alexis Débat démasqué par Rue89… Bref une sorte de Philippe Grasset, mais pris au sérieux, au moins par le Département d’État, le Nixon Center (chef du programme d’étude pour les affaires de terrorisme…), ABC News, Time, U.S. News & World Report Times, Los Angeles Time, National Journal, Boston Herald, Associated Press, PBS, Financial Times, International Herald Tribune… Et Politique Internationale de Wajsman en France bien sûr. Pas que par les lecteurs de son site en mal de donateurs, comme Grasset. Mais franchement, voir ce pitre de Grasset, ou son site anti-am à la mords-moi-l’vit, endosser les arguments d’une émanation du CMI US, tendance neocons de surcroît comme de bien entendu, pour nous démontrer que la guerre n’est plus possible, façon  » Voyez ! même les experts ricains honnis nous disent que l’Empire du Mal n’a plus les moyens ! »… T’as d’jà vu des militaires ou des industriels concernés par le secteur défense dire le contraire, Pierre-Yves ?
        http://en.m.wikipedia.org/wiki/Alexis_Debat
        On se demande au demeurant si quiconque a jamais eu réellement les moyens de faire une guerre « à grande échelle » (de pompier ?) avant de s’y engager, de la « perdre » ou de la « gagner ». « L’autre paradigme » du capitalisme, on le connaît déjà, c’est l’économie de guerre. Et les champions hors-catégorie pour ces olympiades là, comme pour la guerre économique des Nations qui persiste, on les connaît, toujours les mêmes, même affaiblis, surtout affaiblis. N’en déplaise à Grasset.

      4. Vigneron

        Que nous soyons engagés dans une guerre économique, je n’en doute pas.
        Laissons de coté dedefensa (auquel je ne m’identifie pas, j’ai par ailleurs déjà critiqué sa vision apocalyptique et ses explications de la crise qui rapportent tout au virtualisme avec pour conséquence de ne proposer aucun alternative, attendant tout du processus d’autodestruction du système qui serait à lui seul LA solution à tous nos maux …) et les sources dont elle se réclame pour ne garder que l’argumentation qui seule a retenu en l’espèce mon attention et mérite qu’on s’y arrête au besoin pour la réfuter. Ce n’est pas parce qu’un argumentaire est repris ou même mis en avant par une source partisane qu’il est nécessairement faux.
        Je résume (de mémoire) les arguments :
        1. La rapidité avec laquelle se développe la crise (les multiples crises qui s’enchevêtrent.)
        2. L’état de délabrement de l’économie américaine
        3. Le programme de modernisation de l’aviation américaine dans l’impasse. (raisons techniques — top de complexité – et financières)
        4. La défiance actuelle d’une bonne partie de l’opinion américaine pour tout ce qui s’apparente à l’Etat, or l’on sait que dans un gouvernement fédéral fort il n’y a plus de complexe militaro-industriel.

        Bon, ceci dit je n’ai aucune certitude, nous sommes tous ici à faire des conjectures, tu pourrais avoir raison, mais admets néanmoins que la crise que tous traversons comporte des aspects spécifiques …. qui eux pourraient donner un certain crédit à la thèse d’un horizon rétréci pour l’option guerrière.

      1. Oui car il faut acheter des CDS belges puisque les gens vont avoir peur d’un défaut de la Belgique. Donc les CDS se revendront plus cher qu’il ont été achetés car la demande de CDS augmentera. Sauf que la peur du défaut de la Belgique vient également du fait que les préteurs n’ont pas confiance dans la Belgique puisque ses CDS augmentent. Jusqu’à l’auto-réalisation ou l’explosion de la bulle des CDS….

  9. La réponse a été formulée des plus clairement par Gao Xiping, le président du fonds souverain China Investment Corp. : « Nous ne sommes pas des sauveteurs, nous devons nous sauver nous-mêmes ».

    No comment ! c’est dans l’adversité que se découvre l’excellent esprit « mondialiste et non protectionniste ».
    Les conditions du marché libre et non faussé auraient du être appliquées par tous ou par personne
    Bon, enfin, passons, ça n’est que la suite de l’histoire rocambolesque …

    la BCE renfloue les banques et les états, bof, reculer pour mieux sauter, that’s all song.

    En prenant du recul et en observant la situation, on pourrait penser que l’Europe serait à vendre au moins offrant.

    .

  10. Ce qui est certains c’est que ma confiance dans les hommes politiques devient proche du zéro. Mon premier réflexe lors d’une déclaration c’est de chercher à savoir ce sur quoi il ment, c’est ca qui devient très grave pour une démocratie.

    Ce qui ne va pas sans me poser un problème pour la présidentiel.

    1. Suis pas sûre qu’ils mentent pour cacher la vérité. A mes yeux ils racontent n’importe quoi, parce qu’ils n’y comprennent pas grand chose. Mais surtout, ils n’ont pas l’intelligence de voir que si le système flanche, c’est bien dans d’autres termes, avec d’autres outils d’analyse qu’il faut réfléchir.
      Mais ça, ça leur est impossible. Ne serait ce que de le reconnaitre, c’est déjà difficile.

    1. l’histoire vante souvent le courage des hommes devant l’adversité mais c’est qu’ils sont dos au mur, et s’il y avait la moindre porte …

  11. Une vraiment intéressante conversation entre « experts » des quatre coins du monde …
    Ceux-ci ont inventé un nouveau mot…Le « créditisme »…
    D’après ces intervenants, ce n’est pas le capitalisme qui est en cause, pour la bonne et simple raison que celui-ci a été remplacé par le « créditisme », et c’est au bout de la logique de ce nouveau système que nous sommes aujourd’hui confrontés….
    Le capitalisme, s’il était régulé serait le moins mauvais des systèmes inventés par l’homme, mais hélas, l’être humain est dirigé pour la plupart par la cupidité…..

    http://www.youtube.com/user/RussiaToday#p/u/3/GnCOQ96dVgA

      1. Oui, bon, c’est facile, mais il faut avouer qu’il y a beaucoup de ça….
        Les financiers, économistes et autres « experts » secondés par les politiciens cupides ont tellement compliqué l’économie en le transformant en un sac de nœuds qu’eux même ne s’y retrouvent plus…
        Qu’effectivement la plupart des humains normalement constitués y perdent leur latin et plus grave, ne VEULENT pas ni savoir ni comprendre, jusqu’au jour où les petites économies sont touchées, et là, oh stupeur, oh consternation, les cris s’élèvent et ils hurlent à l’escroquerie, au vol, à l’assassin….
        Tout en réclamant un rendement de leur petit magot au delà de l’inflation…. Qui n’a jamais entendu dire « De l’argent qui dort, ça ne va pas mon bon Monsieur, l’argent, faut qu’il travaille! »….

      1. Et la création d’une nouvelle usine à gaz à laquelle personne ne comprendra plus rien quelques années plus tard pour gérer tout ça? Imaginez un peu….

    1. Le « créditisme » : c’est un autre nom pour « capitalisme financiarisé » avec en plus le sous entendu suivant : les pauvres ont vécu au dessus de leur moyens puisqu’ils empruntaient. Je présume sans demander pourquoi ils l’ont fait…et de conclure : c’est à eux de se serrer la ceinture pour rattraper « leur » faute….

      1. En fait, la question essentielle à se poser est « pourquoi les pauvres sont ils pauvres? » Et accessoirement, pourquoi les classes moyennes qui travaillent, notamment les commerçants, ne peuvent-ils pas (ou plus) assumer un train de vie décent?
        Qu’il y ait une partie de leur consommation qui soit accessoire, admettons, mais de là à parfois consacrer la moitié de son salaire ou de ses gains en loyer, (qui encore une fois, profite à la même classe sociale que les boursicoteurs et autres détenteurs de placements de bons pères de famille) auquel viennent s’ajouter les différentes charges (électricité, eau, assurances, charges diverses…) et comptez ce qu’il reste pour soi-disant se payer le superflu….
        Donc, de ce constat on peut tirer la conclusion que les salaires n’ont pas suivi l’évolution des prix, de par des facteurs divers (immigration, mondialisation et mise en concurrence des européens avec des pays émergeants etc…)
        Or, personne dans le monde politique n’aborde ce problème…Sauf le FN…Hélas….
        J’ai commencé à travailler au début des années 70, et depuis, je n’ai entendu que deux mots de manière récurante: « crise » et « modération salariale »…. On voit où ces remèdes à de faux problèmes nous ont amené….La paupérisation de l’ensemble de la population et le recours au crédit facile pour compenser….Maintenant, il faut régler l’ardoise….Alors que cette ardoise est composée en majeure partie de ce que les travailleurs auraient été en droit d’obtenir par leur travail sans recours au crédit, mais simplement en augmentation de salaires….

  12. La Belgique lève près de 3,5 milliards d’euros à des taux en baisse.

    lundi 26 septembre 2011, 13:08
    La Belgique a levé 3,499 milliards d’euros par le biais de quatre lignes d’obligations (OLO), a annoncé lundi l’Agence de la dette. Les taux des obligations à dix ans sont en baisse par rapport à la précédente adjudication. La première ligne d’obligations, d’une durée de 5 ans, a permis de lever 0,736 milliard d’euros, à un taux moyen de 3,025 %. La demande a excédé de deux fois l’offre. Deux lignes d’obligations à 10 et 15 ans ont quant à elle permis de récolter chacune 0,9 milliard d’euros, à des taux moyens de respectivement 3,751 % et 4,037 %. Là aussi, la demande a excédé l’offre, de près de deux fois. Enfin, une quatrième ligne d’obligations, dont l’échéance a été fixée à 2041, a généré un montant de 0,963 milliard d’euros à un rendement moyen pondéré de 4,280 %.

    agences

  13. Oui oui, vous pourrez faire tout ce que vous voudrez, ça ne marchera pas, sauf à transformer la finance en pure fiction comme ce qu’on essaye de faire à Wall Street.

    J’ai consulté ce matin ceci :

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=000951:CH

    Sur 5 ans ça ne correspond pas au BDIY et je veux que ça corresponde :

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=BDIY:IND

    Parce que l’un de ces 2 indexes est pourri par la triche ou la spéculation tandis qu’on arrive pas à détruire la vérité du BDIY qui traduit autre chose que la valeur boursière. CQFD.

    Dans l’un une fiction est à l’oeuvre. On peut certainement transformer tout le système en pure fiction, mais il faut convaincre tous les acteurs….Cette fiction serait équivalente à un communisme des hautes sphères, accouplé à un capitalisme de façade (mais réel) pour le reste.

  14. il y a comme un hiatus

    dans la vrai vie on s’en cogne de la cadrature du cercle financier, tout ces rigolos qui cherchent encore un moyen de rajouter un pignon de démultiplication de crédits sur du crédits pour ne surtout pas participer à l’effort de tous mais continuer a saigner le monde.

    à l’instant message de ma fille: le mois démarre dans le rouge et le salaire tombe dans le trou des dettes
    jusqu’à quand je pourrai l’aider …

    bande d’ ank … ankylosés du cerveau!

    1. carton rouge à moi-même !
      que dis-je expulsion directe (bon, 10 mn comme au hockey hein)
      quadrature du cercle dédiou!!!

      ceci dit, l’erreur enseigne …
      cadrature: terme d’horlogerie désignant l’assemblage des pièces qui meuvent les aiguilles d’une montre.
      je connaissait pas , et même comme ça la phynanssse a un problème évident de cadrature.

  15. Questions bêtes :
    – on renfloue les banques et/ou les états donc on ne crée par d’économie réelle ?
    – si on ne crée pas d’industrie, d’entreprises et que les banques ne fonctionnent que par/pour la spéculation on apporterait donc des armes de destructions massives aux banques pour qu’elle continuent comme elles l’ont fait auparavant ?
    – des initiés savent ce qu’il se passe en Grèce au niveau de ces mêmes économies dites réelles ? Fermetures de commerces, ouvertures d’entreprises ?
    – dernière question : existe-t’il encore des investisseurs qui travaillent avec entreprises ? Qui investissent dans le réel et non dans la spéculation ?

    1. – dernière question : existe-t’il encore des investisseurs qui travaillent avec des entreprises ? Qui investissent dans le réel et non dans la spéculation ?

      C’est encore faisable pour les petites entreprises (malgré le risque qu’elles soient contraintes à se faire racheter pas de plus grosses qu’elles.) Ça n’a plus aucun sens quand il s’agit des multinationales qui spéculent au moins autant qu’elles produisent. Même les petits agriculteurs sont amenés à « spéculer » en choisissant des productions qui pourraient leur permettre de survivre.

      ;O) Il m’arrive de me demander s’il ne serait pas raisonnable d’investir les (modestes) sommes dont je dispose dans l’élevage des chevaux de trait.

      1. « Il m’arrive de me demander s’il ne serait pas raisonnable d’investir les (modestes) sommes dont je dispose dans l’élevage des chevaux de trait. »

        … Dans le maraîchage de légumes (circuits courts), dans les petites éoliennes (pour groupes de particuliers), dans les maisons terre/bois/paille, dans l’isolation ouate de cellulose,chanvre; lin (isolants végétaux ne dépendant pas du pétrole), dans les vélos couchés, moins fatiguants et tricycles couchés (trikes en anglais), accessibles aux personnes agées, dans les serres solaires actives accolées aux maisons, beaucoup moins couteuses et de rendement 4 fois le photovoltaïque…
        Bref, dans le non destructeur, voire l’utile socialement. L’avenir quoi.

        Delphin

      2. D’après Paul à Radio Suisse Romande hier, plus beaucoup.

        Plus il y a récession économique, et moins les capitaux peuvent s’engager dans des investissements productifs, par définition non rentables en récession.

        Et la récession est due précisément au fait que la part des salaires est compressée en continu depuis une bonne trentaine d’années, de telle sorte qu’il n’y a plus d’acheteurs en suffisance pour la production.
        Le déséquilibre de la répartition des revenus en faveur du capital est le mécanisme de base de l’impasse systémique actuelle.
        Et il ne faut pas faire bac+5 pour voir qu’AUCUN gouvernement ne reconnaît cette cause, en débatte simplement, ni a fortiori agisse sur elle !

        De ce point de vue, la crise est encore beaucoup trop récente et pas encore assez douloureuse du tout ! C’est bête, hein, et triste, mais ça tient à ça.
        En Grèce, ça commence.

    2. – sans finance, pas (ou peu) d’économie réelle, d’où l’obligation de renflouer les grandes banques aux frais du contribuable quand elles se plantent
      – trop compliqué à résumer en deux mots, mais théoriquement oui la recapitalisation des banques leur permet de continuer à exercer leurs activités, dont la spéculation
      – quelques chiffres : le PIB grec a chuté de 7.3% aux deuxième trimestre comparé à un an plus tôt ; la production industrielle a chuté de 13.6% en juin sur la même période ; les ventes de détail de 11.5% ; le chômage est à 16.3%
      – bien sûr, mais la presse en général et nombre d’observateurs préfèrent se focaliser sur ce qui va mal… le sensationnel est vendeur !

    1. Notre président Bling-bling avec ses bons amis très milliardaires ne semble pas très très motivé d’envoyer les marchés aller se faire voir …

    1. @ Ando,

      Bonjour,
       »
      Plus tôt dans la journée, la Russie s’est dite prête à acheter des obligations du FESF et à allouer au FMI (Fonds monétaire international) des moyens supplémentaires pour soutenir les pays de la zone euro. Le ministre des finances russe, Alexeï Koudrine, a indiqué que ce « placement » de l’argent russe était « très avantageux pour [eux] ». »

      http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/09/26/grece-la-zone-euro-veut-renforcer-son-fonds-de-soutien_1577653_3214.html

      La diplomatie des fauteuils ?

      http://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Le-ministre-russe-des-Finances-hostile-aux-projets-de-Poutine–13810990/?imprimer=1

      Gourance dans le lien, Ando ?

      Говорите, отдыхайте / Speak, relax. Театр Лицедеи
      http://www.youtube.com/watch?v=tr5J3Spsedk&feature=results_main&playnext=1&list=PL80E0BCE9973EE9D2

      1. Ошибки нет, но я согласен что это cмешной. Ceci dit « Говорите, отдыхайте » c’est vrai partout, dans la plupart des entreprises et collectivités « occidentales »….

  16. L’évidente solution à ces reculades, ces agenouillements sous influence institutionnelle ou pressions personnelles, n’est proposée que par de très rares acteurs.

    Nous sommes en tant que qu’État, institutions et citoyens soumis au feu permanent des marchés financiers.
    Ces criminels électroniquement organisés tirent sur tout ce qui passe la tête dans l’arène boursière, tout en étant ceux qui poussent tout le monde vers la Bourse, comme l’eldorado, l’antidote à tous les problèmes par la dynamique de croissance du commerce urbi et orbi.

    Deux conséquences.
    Il faut démolir le NYSE comme toutes les bourses au monde, sinon nous resteront en première ligne et les morts seront de plus en plus nombreux.
    Il faut arrêter de croire aux solutions prônées par les politiciens. Ils refusent d’admettre le paradigme aveuglant de l’assiégé permanent dans lequel nous sommes piégés. Ça ne prouve pas nullement leur bêtise – ils sont intelligents ou du moins rusés – mais leur corruption structurelle.

    1. Vous vouliez savoir ce qu’est une société totémique, on est en plein dedans. Le Totem c’est l’argent, l’animal Totémique abstrait. Il suffit d’imaginer les tam-tam et voilà, plus besoin d’étudier les sauvages !

      « Franchement c’est ridicule; franchement… »

      Vous avez entièrement raison.

  17. Bon, si je comprends bien, les américains ont demandé aux Européens de faire tourner la planche à billets pour éviter une dégringolade du $.

    De toutes façons, l’inflation n’est pas certaine à ce jeu. Seul le Yen augmentera en démesure, plongeant encore l’économie nippone dans le marasme (et l’occident ne leur fait décidément pas de cadeau).

    L’argent n’est que du papier, et à ce niveau, on peut dire que c’est quelques % en papier circulant, le reste étant virtuellement des 00000000 sur ordinateurs.

    Ca ne fait aucun mal à la planète.
    On dira que cette virtualité monétaire est donc presque bio.

    C’est un gros jeu inventé par l’homme. C’est totalement artificiel.
    Quand un pays dit qu’il n’a plus d’argent, s’il en frappe, il provoque de l’inflation.

    Mais si tout le monde en frappe, ca ne change plus rien.

    Par contre, la pénurie de pétrole, la surpopulation, la pénurie de matière première, le réchauffement ou refroidissement climatique, la surpêche, etc. ca, c’est sérieux. Parce que
    c’est réel. On ne peut rien changer aux chiffres.

  18. Le grand problème dans le drame grec: les allemands. Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des finances, se révèle comm homme borné, autoritaire, laquais de Merkel, qui dit que l’euro aurait augmenté la compétivité de tous les pays de la zone euro, alors que ce n’est pas vrai du tout.
    Autrement dit: au lieu de trouver des solutions inédites, on défend le status quo pour sauvegarder les avantages commerciaux de l’Allemagne.
    De plus, il y a des voix à haut lieu qui proposent de coloniser en quelque sorte la Grèce en la mettant sous tutelle, en clair: de gérer les affaires grec sous gouvernance allemande.
    Ce serait du « déja-vu ».

  19. Bonjour,

    Je me pose une question technique à laquelle certains d’entre-vous pourrons certainement répondre:

    Imaginons une entreprise E en bonne santé. Imaginons une grosse banque d’affaire B qui, pour une raison ou une autre, veut attaquer financièrement E et la faire couler.

    Est-ce que B peut commencer à acheter à bon prix des CDS sur un défaut de remboursement de E (puisqu’il n’y a encore aucuns risques) et ensuite utiliser des ventes à découvert sur E pour faire baisser l’action de E (la mettant en grande difficulté). Si B a suffisament d’argent et pousse E a la faillite, elle ramasse le jackpot.

    Si oui, quels mécanismes actuels peuvent contrebalancer ce pouvoir (à part la nationalisation) car je ne comprends pas pourquoi ce système n’est pas plus utilisé.

      1. Merci pour la réponse concernant les moyens de limiter la volatilité. Mais je crois que ca ne réponds a la question de savoir si CDS et ventes à decouvert peuvent être utilisés conjointement pour mettre une organisation à genoux.

    1. Euh…
      En tous les cas, la chute de l’action n’entraîne pas la faillite, pas du tout !
      Elle fait baisser le bénéfice des sociétés financières, s’il y en a, qui ont mis de ces actions dans leur actif.
      Et elle permet à un intervenant d’acheter pas cher une partie du capital et éventuellement de prendre le contrôle.

      Mais en général la variation du cours de l’action ne modifie pas son résultat, perte ou bénéfice, dans aucun sens.

      1. Salut,

        j’ai pourtant l’impression que la dégradation de la cotation en bourse d’une organisation peut lui causer de sérieux soucis. Si on prends l’exemple des obligations grèques, leurs ventes fais monter les taux et ceux-la rendent difficile le refinancement. Non ?

      2. Ben oui, le rapport entre le capital et les dettes, ça n’a aucun rapport avec les faillites? Et le dividende, il vient pas des bénéfices? Aucun rapport donc entre la santé financière d’une entreprise et la bourse? J’ai du mal à comprendre.

    2. Madmax
      Êtes vous le même que sur le journal de personne? ici, est bien votre place, le journal de quelqu’un.

      1. Hum…je ne suis pas bien sûr de bien comprendre. J’interviens dans d’autres journaux et blogs c’est vrai. Je ne suis pas sûr de chercher une place fixe.

    3. @ madmax,

      Bonjour,

      Et oui, vous avez raison, des « enfilements » de personnes morales et le délit d’initié permettent tout cela allègrement.

      En fonction des secteurs et pays, une taille critique, le « propriétaire » accepte l’offre amicale, quand elle lui est faite, et « se couche » avec « les honneurs » proposés, ou doit se préparer au pire..

      Certains passent le mur, peu, on procède alors à l’ablation du e de leur grosse paire et ils deviennent de grands pairs du happy few..

      Pareil au niveau des dossiers de financement d’activités nouvelles prometteurs, mis en « attente », copiés et initiés un peu plus loin, puis « sorry baby »..too late

      Big bro is washing you

      Tout cela existe bel et bien, combien même il serait excessif de parler de pratique systématique.

      L’envie et la propriété, la guerres des âmes et le non-droit ?

      L’accumulation pour soi est une démence motrice ?

      La personne morale un oxymore fiscal ?

      L’Etat une veille p… fatiguée ? (pouliche)

      Par la cavalerie de ses mètres et leurs indélicates privautés ?

      Krayzie Bone- Go Hard For My Money
      http://www.youtube.com/watch?v=WkSy5v1aTLg

  20. Il me semble qu’on tourne en rond depuis 2008… Le renflouement par les états et la perfusion par les banques centrales nous ayant déjà conduit devant la crainte d’une nouvelle récession…

    Bon, si on affirme que les mêmes causes produisent les mêmes effets, on pourra toujours rétorquer que récemment, une découverte d’une matière qui irait plus vite que la lumière remettrait en question tout notre conception de la physique. Alors, toute comparaison égale par ailleurs, pourquoi cette rebelote financière ne-pourrait-elle pas nous faire découvrir des effets plus qu’inattendus?

    Ouaouh, je vais revoir comment fonctionne ma chasse d’eau, tiens 🙂

  21. Lundi 26 septembre 2011 :

    Trois caisses d’épargne espagnoles nationalisées cette semaine.

    D’ici la fin de la semaine, 8 % du secteur bancaire espagnol sera passé sous contrôle de l’Etat, dans le cadre d’une première vague de recapitalisation. Le Parti populaire (droite) serait partisan d’en lancer une deuxième s’il arrive au pouvoir dans deux mois.

    http://www.lesechos.fr//entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0201661110210-trois-caisses-espagnoles-nationalisees-cette-semaine-224441.php

    1. Trois caisses d’épargne espagnoles nationalisées cette semaine.

      Trois caisses d’épargne espagnoles renflouées au frais de la collectivité cette semaine.

      Soyons précis, que diable !

  22. Dans l’air du temps, preuve que les élus commencent à prendre leur distance avec les banques :
    voici l’info que j’ai péché dans mon journal Local « Le Progrès » :
    Qui a des infos fiables la-dessus je n’ai rrien vu sur le blog de jorion a ca sujet qui me parait important, car il ouvre une nouvelle ére.
    « Express. Les grandes collectivités lancent leur agence de financement :
    Les collectivités locales ont lancé, hier, la procédure pour créer leur propre agence de financement afin de leur permettre de sécuriser leurs investissements, qui représentent 71 % de l’investissement public.

    L’Association d’étude pour l’Agence de financement des collectivités locales, réunie en assemblée générale, a décidé d’engager immédiatement le processus législatif qui donnera naissance à ce nouvel outil qui viendra en complément de l’offre bancaire traditionnelle, a annoncé le président de l’Association des maires de France (AMF), Jacques Pélissard (UMP).

    « Il ne faut pas perdre de temps », a lancé M. Pélissard. L’agence doit être opérationnelle en 2012, et lancer sa première émission avant la fin de l’année prochaine. En dix ans, elle devrait occuper le quart du marché des prêts aux collectivités, qui totalise 20 milliards d’euros.

  23. Zébu, Jorion.
    J+1 (hors fin de semaine), l’or continue de descendre.

    Donc, pour l’instant, la théorie de vente pour liquidité semble juste.
    Affaire à suivre.

    1. @Yvan

      Évidemment qu’elle est juste. L’or est devenu un produit financier comme un autre. Le marché de ses produits dérivés, même relativement restreint, type ETF, pèse dix ou vingt fois plus que le marché physique et l’or devient de ce fait un produit de couverture comme un autre, sauf que c’est le dernier, plus une valeur refuge, ce qu’aucune « valeur » ne peut plus légitimement revendiquer d’être, si tant est qu’elle l’ait jamais été… Les pignoufs qui croient encore que l’or peut échapper au naufrage capitaliste se le mettent dans la prunelle jusqu’à l’épaule…

      PS : Il s’emmerde pas le bon Françoué.. M’a piqué la formule d’la dernière station avant l’désert. J’avais ajouté de Gobi, biscotte y parait qu’il y fait putainement soif, mais bon, j’suis pas chien. Mais kamême…

      1. Vigneron.
        Ca contredirait un paquet de principes encore bien existants depuis seulement 20-30 ans. Et toujours vivaces chez les Asiatiques, grands acheteurs d’or.
        Mais bon, quand tu vois les principes de Newton…

        Là où je me pose la question est : le prochain titre…??
        Car hormis : la traversée du désert, not’François va avoir du mal, pour la suite.

      2. Je suis dubitatif quant j’entends des conseiller dire qu’il faut acheter de l’or comme valeur refuge….
        Deux réflexions:
        En cas de crise majeure, et de disparition de la monnaie, (et ne croyez surtout pas que ça ne peut pas arriver…Demandez plutôt aux république satellites de l’URSS ce qui s’est passé quant cet empire là s’est effondré! Le rouble avait disparu et il a fallu du temps (deux ans environ) pour « remonter » un système économique…En attendant, il n’y avait que le troc……)
        Vous n’allez pas aller payer votre pain en limaille d’or…Et je ne crois pas ce métal comestible….
        Et après, si une nouvelle monnaie se met en place, il serait d’abord étonnant que la propriété telle qu’on la connait aujourd’hui (sans fin, sans frontières et sans limites) soit encore d’actualité….De plus, les possesseurs d’or vendront tous en même temps pour acheter la nouvelle monnaie…Mais à qui? Et à quel cours?…..Je vous dis, cette idée d’acheter de l’or est bizarre, sauf si les acheteurs croient encore au système actuel…Grand bien leur fasse, mais……….

      3. Stéphane.
        Tu ferais bien de réviser l’histoire contemporaine et essayer de comprendre pourquoi Roosevelt a interdit la possession d’or aux particuliers.
        Ce n’était qu’il y a moins de 80 ans, pourtant.

        Et c’est LA que l’on se rend compte que l’histoire plus ancienne est plus précise et moins TRUANDEE car elle est moins dangereuse pour CEUX QUI ONT INTERET A NOUS FAIRE OUBLIER !!!!!!

        A moins que tu ne veuilles nous faire de la propagande, Stéphane. Auquel cas, tu joues un jeu dangereux, ici.

      4. @Yvan

        La valeur refuge n’existe pas sauf en tant que mythe récurrent, de même que la Valeur absolue échappant par pure magie à la logique du marché, de l’échange, n’existe pas. J’appelle le principe de valeur refuge de l’or l’ultime « principe maurtifaire » de tout système économique. Pourquoi sinon l’effondrement de l’Empire doré de Charles Quint, puis de l’Espagne, du royaume du Portugal, le désastre des monnaies etalonnées or de la première grande mondialisation crashée en 1914, la faillite du Franc des années 30 pourtant couvert à 80 % par le plus gros stock d’or accumulé alors dans le monde ?
        Et plus récemment, avant l’action de Volcker à la FED, l’or, en dollar constant valeur août 2011 est monté jusqu’à près de 2 500 $ l’once le 21 janvier 1980. Un an plus tard c’était 1 000 $, deux ans plus tard 750, en 2001, c’était 350…
        Valeur refuge ? Ok. Mais le genre de refuge de montagne qui te tombe sur le coin du baigneur, après une courte sieste certes, because l’avalanche ben tu l’as p’têt pas pris direct dans l’pif, mais t’as pris la charpente du chalet en prime sur l’capit et l’occiput, et enseveli sous l’immaculée conception, bé tu l’es comme les collègues, té.
        Et c’est pas parce que plus d’un milliard d’indiens échangent pour 30 ou 40 milliards d’euros de joncaille par an ou que la Banque agricole chinoise en installe des distributeurs dans,les rades sécurisés des grandes villes de l’empire du milieu (chinois le milieu, pas marseillais) que ça va changer grand chose au scénario…

      5. @ Yvan :
        Il me semble que ce fameux ‘pic’ (de la mirandole) de l’or est lié au second choc pétrolier, lequel a fait tripler les cours du pétrole.
        En fait, l’augmentation du cours de l’or commence après 1976, soit avec la fin des accords de Bretton Woods (accords de la Jamaïque). Même la fin de la parité dollar/or en 71 et le premier choc pétrolier n’ont pas suffit à produire une hausse conséquente. Le cours rechute même ensuite, en 75.
        Mais c’est surtout en 79, avec le second choc pétrolier, dû à la révolution islamique en Iran (janvier 79), que ‘les marchés’ (les zinvestisseurs) prennent peur : c’est la ruée vers le ‘tangible’, soit vers l’or.
        Le cours redescendra effectivement jusqu’à 287 dollars en 1985, oscillant ensuite entre 300 et 400 dollars grosso modo, jusqu’en 2001 (politique monétariste à la Volcker de lutte contre l’inflation).
        Que se passe-t-il en 2001 ? D’abord la suppression en 1999 du Glass-Steagall Act, permettant enfin aux banques de dépôts de jouer dans la cours des grands et ensuite la politique d’explosion du crédit, chère à Greenspan.
        Comme quoi, le cours de l’or est corrélé à l’industrie du crédit (hypothécaire) : que celle-ci soit jugulée, et le cours de l’or suivra.

        Questions :
        Pourquoi le cours de l’or redescend-il en 1975, alors même que la crise ne fait que s’amplifier (politique, avec la chute du Vietnam, le départ de Nixon, le premier choc pétrolier toujours en cours) ?
        Pourquoi le cours de l’or redescend-il en 1980, alors même que la crise énergétique ne fait que s’amplifier (il faudra attendre fin 1981 pour que l’OPEP décide collectivement d’une baisse des prix et surtout que l’Arabie Saoudite ouvre grand les robinets, ce qui achèvera d’ailleurs l’URSS) et que le conflit Irak-Iran démarre (septembre 1980) ?
        Pourquoi le cours de l’or augmente-t-il pendant la période des années 2000, période clintonienne de croissance US ? Quel ‘refuge’ aller trouver quand tout va bien (jusqu’en 2007) ?

        Un coup c’est l’offre et la demande, un coup c’est la crise, un coup c’est la masse monétaire, un coup je ne sais quoi …
        Dans tous les cas, comme pour les libertariens, il y a toujours de toute façon une explication ‘rationnelle’ à la hausse ou à la baisse de l’or et si la suivante contredit la précédent, pas de soucis : on change de discours.
        L’or sur les ‘marchés’, c’est la valeur ‘refuge’ de la spéculation : le bon filon pour produire des paris.
        Et les petits de suivre la maman …

        Petit graphique (et les explications qui vont avec, dans le genre) :
        http://www.sacra-moneta.com/or/cours-or.html

        Je distingue pour ma part l’observation des cours de ‘terrain’ (notamment en Inde et Asie du sud-est avec la mousson et les pays arabes avec le ramadan ou l’horlogerie, etc.) de l’observation des cours. Cette offre/demande là met en jeu des acteurs réels, avec des rapports de force identifiés.
        C’est d’ailleurs peu étonnant que les commentateurs de l’or phagocytent cette analyse au profit de leurs analyses de marché, qui semblent conforter l’existence d’une offre/demande et surtout, la légitime.
        C’est toute la difficulté avec le ‘marché’ de l’or, que de dissocier la réalité des artefacts que le ‘marché’ produit pour son compte.

        Quand tous les actifs se casseront la gueule, les ‘vrais’ actifs, eux, verront leur prix exploser : les matières premières, alimentaires par exemple.
        C’est cela qui est nécessaire d’anticiper. Et d’interdire.
        Parce que là, on atteindra un autre niveau de férocité …

      6. Vigneron, Zébu.
        Vigneron. Dans les périodes anciennes que tu cites, j’ai lu récemment que l’Espagne était en faillite pour une raison indépendante de son stock d’or, qui n’a pu la sauver.
        Mais tu remarqueras que tous les états, de tous temps, ont toujours voulu en avoir un stock.
        Zébu. D’accord sur ta réflexion. Mais là, il faut peut-être tenir compte de ceci :
        http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20110927trib000652065/la-soif-de-liquidites-fait-plonger-l-or-.html
        « Pour parier sur le prix de l’or, il faut désormais débourser 9.450 dollars en cash pour parier sur un contrat d’une centaine d’onces d’or sur le CME. »
        Ou, comment truander des cours…

      7. @Zeb

        En dollar constant valeur 2011, le cours du baril de WTI est monté à 120 $ courant 1980 (40 $ de 1980) avant de tout doucement redescendre aux alentours de 80/90 $ début 86. Près de six années à un niveau de prix supérieur sur la periode et en moyenne à celui que nous connaissons depuis quatre ans…
        Rappelons que sur cette tranche de six années, oh combien cruciales jusqu’à aujourd’hui, l’inflation INSEE est passée en France de respectivement 13,6 et 13,4 % en 80 et 81 à 5,8 puis 2,7 % en 85 et 86… Une mise au pas qu’on appelle ça.

    2. @ Yvan :
      A priori, si à la fin de la semaine, le cours est toujours en baisse, c’est que l’heure est grave : soit c’est un flot de cash dont ils ont besoin (mais cela ressemblerait au tonneau des danaïdes), soit ils ont enclenché un processus qu’ils ne contrôlent plus (rapport au crick).
      Dans les deux cas, ils risquent de tuer la poule … aux oeufs d’or.

      1. @ Yvan :
        A priori, un début de réponse (à confirmer vendredi) ce matin : les cours repartent à la hausse à +2,50%.
        Si cette tendance se confirme, c’est bien que les acteurs avaient besoin juste de payer les marges par des liquidités, factuellement. Et qu’ils sont en train de reprendre ‘position’ en rachetant (ou faisant croire qu’ils rachètent), même à crédit.
        A vendredi.

        PS :
        Ce qui prouverait alors bien que :
        1/ le ‘marché’ de l’or est un marché comme un autre, où les positions dominantes font le marché
        2/ ce ‘marché’ n’a rien à voir avec une réalité ‘physique’ transcendante
        3/ il n’y a pas de ‘manipulations’ mais bien la seule expression des rapports de force, favorable, of course, à ceux qui tiennent majoritairement ce marché
        4/ le ‘marché’ de l’or est tout aussi artificiel que les autres
        Ce qui ne veut pas dire que l’or est artificiel.

      2. Peut-être pas, Zébu.
        Contrairement à l’argent, ou une maison, du grain ou les sociétés qui dominent le net, l’or ne provoque pas de bulle.
        Physique, je parle. Car les titres sont une blague monstre et le pire, c’est que ça marche.

        L’or est le révélateur de la confiance dans les papiers imprimés qui servent à l’échange de tous les jours, Zébu.
        Et en cela, toujours un étalon.

      3. @ Yvan :
        Oui.
        Mais pas un étalon de la con-fiance. Un étalon de la connerie, alors.
        (ce qui ne dit rien d’ailleurs de la qualité de l’étalon)

      4. Vla que les guides ont construit des refuges dans les couloirs a avalanches maintenant.Mais alors c’est pour ca que l’on a retrouve des fossiles d’huitres dans la mer de glace !

      5. Acéphale.
        ON passe son temps à nous manipuler aussi. Car Roosevelt a interdit la possession privée d’or pour une raison fondamentale. Et en fixant son cours de façon arbitraire, en plus.
        T’inquiètes qu’il serrait les fesses pour son système économique, le gars.
        L’avait bien vu le danger avec, en plus, un chômage qui devenait dangereux.

  24. C’est vraiment assommant que de voir avec quelle constance on continue à foncer dans le mur!
    Même les restructurations ou les faillites ordonnées sont considérées comme de trop.
    Alors, en avant, la planche à billets!
    Et ces billets iront directement dans la trappe aux liquidités.
    Mais tant qu’il y a du papier et de l’encre, on peut continuer…

  25. Ambrose Evans-Pritchard dans le rôle de l’apporteur de mauvaises nouvelles.

    « There is little doubt that Chancellor Merkel can pass the EFSF bill with the help of the Social Democrats and Greens. It is less clear whether she can survive the vote without an absolute majority from her own coalition. Green leader Jurgen Trittin said her government would be « finished » if it has to rely on opposition votes. Her task has become that much harder after Standard & Poor’s hinted Germany itself might loose its AAA rating if the rescue machinery is greatly expanded. « There is no cheap, risk-free leveraging option for the EFSF any more, » said David Beers, S&P’s head of sovereign ratings. « We’re getting to a point where the guarantee approach .. is running out of road, » he said, adding the various options under discussion could have « potential credit implications ».

    « The Social Democrats are using their political leverage over the EFSF vote to push for greater « haircuts » for banks holding Greek debt. This creates a fresh set of dangers. Deutsche Bank chief Josef Ackermann implored politicians not to open « Pandora’s Box », warning of a domino effect across Europe if the existing deal for writedowns of 21pc on Greek debt is breached. « If the financial sector is further weakened, the real economy will pay a high price, » he said. »

    http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis/8790785/German-turmoil-over-EU-bail-outs-as-top-judge-calls-for-referendum.html

  26. Les questions monétaires sont celles où l’on oublie le plus de simples vérités purement logiques. .
    1ére vérité : Un système de production industriel exige une production industrielle de monnaie. A un flux de production de biens réels doit correspondre en sens inverse un flux de production monétaire.
    2éme vérité (corrélative) : La monnaie de flux est gagée sur le flux de production.
    3ème vérité : Les stocks et les flux ne s’exprimant pas dans la même unité, il doit exiger deux monnaies, l »une de flux, l’autre de stocks : le fluxor et le stockor.
    4ème vérité : Le système monomonétaire est incohérent et constitue un vol. Le locataire d’un appartement ne doit pas rendre au propriétaire un appartement plus grand, mais le locataire d’or doit rendre au propriétaire de l’or augmenté.
    Dans un système honnête, l’intérêt du capital s’exprime en fluxor et le capital en stockor.
    ILLUSTRATION :
    Le stockor peut être l’euro et le fluxor le franc (mark, drachme). Le capital emprunté en euro est remboursé en euro, mais l’intérêt est remboursé en francs.
    SOLUTION DE LA CRISE
    Les intérêts perçus par la Banque en euros doivent être restitués et versés en francs par les Etats débiteurs (drachmes, marks….)
    Corrélatif de l’analyse précédente.
    Le gage du franc-flux est la production libellée en franc-flux, c’est-à-dire la production industrielle.
    Les entreprises du CAC40 doivent être nommées au conseil d’administration de la Banque de France (avec possibilité de révocation en cas de malversation).
    Leur mission est d’investir dans la zone monétaire franc-flux, de vendre au coût marginal, et de couvrir le découvert qui en résulte par la production monétaire.
    Ainsi, il y a à la fois plein emploi et haut niveau de vie.
    L’Etat est également actionnaire de la Banque et couvre ses besoins par la production monétaire (éducation, santé, infrastructures collectives, armée, police, justice).
    Il n’y a plus d’impôts.
    Evidemment, ça marche !
    Mais c’est trop simple, et c’est refusé car le rôle des banques est trop fortement diminué !

    1. Sans impôt, personnellement je ne sais pas faire. Comment répondre à la question suivante: Combien?
      Quant à la différence entre cacahuète-stock et cacahuète-flux, c’est des cacahuètes tout ça! Et le flux, il ne vient pas du stock?
      Décidément ce soir je crois que je ne comprend vraiment rien de rien, bonne nuit.

  27. Rideau de fumée
    L’intervention fracassante d’un trader anglais affirmant que la crise est bonne pour le bizness, tout comme l’effondrement inévitable de l’économie mondiale à brève échéance, a au moins le mérite d’éclairer les enjeux: d’un côté le pognon, de l’autre l’intérêt général. Au milieu, si l’on peut dire, des personnels politiques bras séculiers de la contre révolution dont nous sommes victimes. Sans être économiste, avec ou sans l’Euro, avec ou sans l’Union européenne, nos élites bienveillantes vont attendre la dernière extrémité pour lever le petit doigt, à savoir qu’à présent l’urgence est de balayer l’Etat social, ou ce qu’il en reste, partout en Europe, grâce à la bienheureuse invention des terribles abominables, et sourcilleux « marchés ». M. Généreux, du Front de gauche, dit cela mieux que moi dans son dernier ouvrage. Le « sérieux » des candidats à la présidentielle en France va donc consister à tenter de faire avaler la pilule aux citoyens. A ce titre, se faire élire pour en principe défendre l’intérêt général et favoriser à outrance les intérêts privés est une pure et simple manipulation moralement indéfendable. Remercions le trader british d’avoir, sans peur ni vergogne, mis les cartes sur la tables. Dans ce jeu de mauvais aloi, la majorité du personnel politique, je parle des « réalistes » et des « raisonnables » sont des « barons », qui favorisent cette tricherie érigée en système que sont devenues trop souvent les élections. La perfide Albion a donc ôté son masque, en déculottant au passage nombre de discours préelectoraux en France. Nul ne pourra dire qu’il n’a pas été prévenu!

Les commentaires sont fermés.